Ceux-ci ont choisi. Ils comptaient pour elle. Ils seraient son uniforme, autant que les bottes de combat et les fatigues. Pour Alyssa Bermudez, ces talons, cette robe, le maquillage, ils signifiaient tous qu’elle était quelque chose de nouveau.

Ils ont représenté son évolution de soldat étoile de bronze à la femme professionnelle. Pourtant maintenant, elle marche en eux. Dans les rues d’Arlington pas les sables de l’Irak. Elle hisse un signe de protestation au lieu d’un fusil. Elle dessine des regards plutôt que des saluts.

Les talons de quatre pouces claquent sur le trottoir. Clip, clop. Down 12th Street, au coin de Hayes Street. Clip, clop. Retour encore et encore et encore. Pendant des heures.

Bermudez dit qu’elle a été conduite à protester contre le comportement prétendument cochon des hommes avec lesquels elle travaillait au siège de l’Administration de la sécurité des transports, de l’autre côté de la rue. Ces hommes lorgnaient, dit-elle, ricanant d’être dans un «harem» parce qu’elle était jolie, et ont exercé des représailles contre elle quand elle s’est plainte, la privant finalement d’emploi cinq jours avant la fin de sa période probatoire.

‘TSA a un dicton: Si vous voyez quelque chose, dites quelque chose’, Bermudez, 33 ans, dit un après-midi. ‘Je ne savais pas que lorsque je disais quelque chose, je me battais contre l’agence, c’est une tâche très difficile.’

Bermudez ‘de rituel inhabituel de protestation, des marathons périodiques de six et sept jours d’une heure à une intersection achalandée, a servi à la surface des problèmes plus larges à une agence troublée assailli par le Congrès pour son traitement des donneurs d’alerte qui soulèvent des préoccupations au sujet des problèmes aussi divers que le harcèlement sexuel présumé et les manquements à la sécurité dans les aéroports du pays. La veillée de Bermudez a permis aux gens de parler des indignités qui auraient été infligées à d’autres employées de la TSA, des abus, y compris des commentaires désobligeants, et des femmes obligées de faire des pompes au bureau en jupes.

« Si vous voulez être un despote et battre votre poitrine, c’est l’agence où vous voulez travailler dans la gestion », explique Natalie Khawam, un avocat basé en Floride qui a traité des dizaines de cas de discrimination et dénonciateur contre la TSA dans tout le pays.

Les problèmes de Bermudez ont été exacerbés par des problèmes de santé, y compris le syndrome de stress post-traumatique, qui, selon elle, est coque mini lié à son service militaire en Irak.Sa protestation a littéralement rendu son cas très visible, elle est loin d’être la seule femme que sa vie a été bouleversée en travaillant à TSA.

Un comité de surveillance de la maison « le résumé de ses audiences sur l’agence en Avril a été cinglante: » En raison d’une culture de refroidissement d’intimidation et de représailles à la Transportation Security Administration (TSA), les lacunes de sécurité ne sont pas combattues, et les cadres supérieurs ne sont pas tenus responsable de l’inconduite. ‘

Le Bureau des conseillers spéciaux, un organisme fédéral indépendant qui enquête sur les questions d’emploi qui incluent des réclamations de dénonciation, a reçu 121 plaintes de la part de TSA cette année, contre 87 l’année dernière, selon les statistiques fournies par le Washington Post.

‘Notre moral est mauvais, notre sécurité est menacée’, déclare Andrew Rhoades, directeur adjoint du Bureau des opérations de sécurité de la TSA, qui a témoigné lors des audiences du Congrès. ‘Ce n’est pas seulement une question de sexe ou de garçons, c’est un problème culturel.’

‘La TSA prend au sérieux toutes les allégations de comportement inapproprié de la part de ses employés à tous les niveaux et ne tolère aucune conduite illégale, contraire à l’éthique ou immorale’, a déclaré l’agence dans une déclaration à The Post. « Quand une telle conduite est allégué, TSA enquête à fond et prend des mesures appropriées lorsqu’une enquête constate que l’inconduite a eu lieu. En ce qui concerne l’affaire impliquant Alyssa Bermudez, ses allégations ont été soigneusement examinées par le Bureau de l’inspection et renvoyé au Bureau du professionnel la responsabilité, qui, ne trouvant pas un acte répréhensible, a publié une lettre de clôture. Mme Bermudez a déposé une plainte administrative. en général, TSA ne fait aucun commentaire sur les plaintes en cours ou de litiges. Toutefois, en raison des commentaires du public récent, TSA se sent obligé de TSA démontrera par l’examen administratif approprié que la résiliation de Mme Bermudez était justifiée et conforme aux règlements applicables.

Bermudez, à droite, est promu sergent d’état-major E 6 à Bagdad en octobre 2008. (Courtoisie d’Alyssa Bermudez)

Bermudez a une galerie de photos du service militaire de sa famille sur un mur dans sa maison à Odenton, Md. (Bill O’Leary / The Washington Post)

Service de l’armée qui a laissé un traumatisme

Alyssa Bermudez ‘story s est, dans un sens, une allégorie bien américaine sur le lieu de travail moderne, ainsi que l’histoire d’un pays qui tente d’accueillir une génération de soldats dont les psychés ont été en forme, et parfois tragiquement meurtris, loin de guerres ne peut être complètement compris par ceux qui n’ont pas servi. C’est à propos de la difficulté de revenir, c’est à propos de blessures invisibles.

Le 11 septembre 2001, Bermudez recevait du sang dans le cadre de son enrôlement dans l’armée. Elle s’était déjà inscrite quelques semaines plus tôt, attirée par la notion de précision et de discipline, elle avait 17 ans, une annonce est arrivée par l’interphone, il se passait quelque chose à New York.

Sur le chemin du retour avec son recruteur à Belton, au Texas, à environ une heure au nord d’Austin, elle a écouté avec incrédulité les nouvelles des avions qui percent des gratte-ciels. Cela a seulement confirmé pour elle qu’elle était sur le bon chemin.

Elle venait d’une famille militaire. Son grand-père paternel était un fantassin de la guerre de Corée. Son père, né à Porto Rico, était un vétéran de l’armée de carrière qui a déménagé au Texas, où il a rencontré la mère américano-mexicaine de Bermudez.

Les garçons avaient toujours remarqué Alyssa Bermudez. Elle est svelte et athlétique, avec des traits délicats et des yeux brun foncé.Elle dit qu’elle a entendu les appels quand elle passait devant les équipes des garçons. Elle a essayé de les ignorer.

Il a empiré dans l’armée, dit-elle. Pendant la formation de base, un camarade de soldat a continué à remarquer combien il aimait comment elle tenait sa poitrine en l’air quand elle marchait, et comment ses hanches se balançaient. Elle sentait qu’elle n’avait pas d’autre choix que de le supporter. Elle voulait être un soldat.

Elle a passé quatre ans dans l’armée, puis a pris une décharge honorable pour avoir plus de temps à la maison avec son jeune fils pendant que son mari, également un soldat, faisait de longs déploiements experia m2 au Moyen-Orient. Alors que son mariage était en train de s’effondrer, elle s’est réengagée fin 2007, et un an plus tard, elle était envoyée en Irak, où elle dirigeait une équipe qui fabriquait des cartes complexes à l’usage des commandants sur le terrain. un travail qui lui a valu une étoile de bronze pour l’excellence.

L’Irak a laissé des cicatrices. Elle parle d’une nuit, d’une nuit terrible en Irak, d’une voix chevrotante. Les murs étaient hauts, dit-elle, coque iphone4s enroulant des fragments de souvenirs à travers les larmes. Elle se décompose entièrement en racontant ce moment. Elle ne peut pas continuer.Les documents relatifs à sa plainte sur l’égalité des chances d’emploi contre TSA dire le reste: Elle dit qu’elle a été agressée sexuellement par des soldats.

Quand elle est retournée aux États-Unis après un déploiement d’un an, le traumatisme était toujours là, mais quelque chose d’inattendu l’a harcelée. L’Irak avait été horrible. Pourtant, pour une raison indéfinissable, elle voulait revenir dans le monde, mais elle ne l’a pas fait.

Dans ces mois, son anxiété était aggravée. Après avoir été aux États-Unis, deux des soldats qui étaient sous son commandement en Irak se sont suicidés, s’ajoutant au nombre ahurissant de membres du service de retour qui ont perdu la vie après des tournées en Afghanistan ou en Irak.

Mme Bermudez a quitté l’armée en 2011, après avoir atteint le grade de sergent d’état-major, pour poursuivre ses aspirations de carrière dans le secteur privé, car elle avait du mal à se débarrasser de son uniforme qu’elle gardait dans son placard. Mais elle a décidé de faire son apparition en reflétant son but d’être une femme de carrière, elle a acheté des pompes Nine West et des robes Tahari..